À l’origine, un virus très spécifique

Il s’agit d’une maladie virale contagieuse, très virulente et très inoculable de nombreux carnivores : le chien, mais aussi le furet, le vison.
Ce virus est proche de celui de la rougeole mais il n’ y a pas de risque pour l’homme.

Quels sont les individus à risques ?

Les chiots entre 3 et 6 mois, ainsi que les vieux chiens dont on a oublié les vaccins.
Etant très contagieuse de chien à chien, les élevages, les pensions, les refuges sont des endroits à risques.

Des symptômes sont très variés

L’incubation de la maladie dure de 3 à 7 jours. 
Votre vétérinaire doit reconnaître au moins 4 des signes cliniques suivants en même temps pour commencer à parler de maladie de Carré.

• fièvre rebelle et perte d’appétit
• vomissements et/ ou diarrhées
• mouvements incoordonnés puis paralysie
• truffe et coussinets excessivement cornés
• écoulements du nez ou des yeux.
• difficultés respiratoires, toux

L’évolution de la maladie dure entre 3 et 5 semaines
Le chien peut parfaitement s’en sortir indemne, avec des séquelles comme des tremblements ou de l’épilepsie, une pneumonie chronique ou des inflammations de la rétine qui diminuent la vision
Le plus souvent la maladie se termine par la mort

La forme nerveuse est plus fréquente chez les séniors. 

Que faire ? 

• Dans la mesure où l’évolution est souvent mortelle et que c’est l’une des maladies pour laquelle un vendeur peut devoir reprendre le chiot affecté, il est indispensable de faire appel à votre vétérinaire traitant
• Ce dernier pourra d’abord faire appel à son savoir faire clinique en reconnaissant 4 des symptômes décrits ci-dessus
• ll pourra ensuite faire un prélèvement sanguin pour faire faire une analyse génétique pour retrouver des traces du virus
• Si l’animal est malheureusement déjà mort et que vous souhaitez vous faire rembourser le chiot pour vice rédhibitoire, il peut aussi envoyer des tissus et les liquides internes.
• Le traitement ne peut consister qu’à soutenir les organes atteints, compléter par des antibiotiques pour lutter contre les fréquentes surinfections bactériennes (pulmonaires le plus souvent)
• Pour protéger, Il faut effectuer une quarantaine d’au moins 12 jours
• Pour vous protéger en cas d’achat d’un chiot de très grande valeur, le vétérinaire peut faire le test génétique car ce dernier détecte précocement toute présence de virus
• L’eau de Javel suffit à détruire facilement le virus, qui est somme toute fragile
• La vaccination est essentielle : une première injection à 2 mois et la deuxième à 3 mois. Les rappels sont annuels ou tous les 2 ans selon le risque.