La place des animaux de compagnie en France
Les animaux de compagnie sont très largement représentés en France : en effet, notre pays arrive
dans le top 3 de ceux où nos chers compagnons sont le plus présents, après l’Allemagne et l’Italie.
Chiens, chats, mais aussi Nouveaux Animaux de Compagnie, le choix est vaste et permet de satisfaire
tous les foyers en s’adaptant au mode de vie des maîtres.
Les animaux de compagnie des Français
En France, plus de 50% des foyers français possèdent un animal de compagnie (sondage IFOP juillet
2022) et on dénombre pas moins de 80 millions d’animaux présents sur le territoire, que ce soit en
zone rurale ou dans de grosses agglomérations. Bien sûr, lorsqu’on pense aux animaux de
compagnie, on imagine toujours les chiens, ou encore les chats. Mais c’est pourtant les poissons qui
sont les plus nombreux, avec 26 millions d’individus recensés.
Team chat ou team chien ?
Dans les foyers français, les chats sont souvent plus représentés que les chiens : 15 millions de félins
contre 7,5 millions de chiens environ. Mais ce chiffre n’est pas surprenant, ces derniers sont en effet
considérés comme plus contraignants, en raison des sorties quotidiennes nécessaires à leur bien-être
et pour répondre à leurs besoins fondamentaux, et donc réclament une vie qui peut s’adapter à ces
exigences. Si la population canine a tendance à rester stable voire à diminuer, l’effectif félin quant à
lui est en plein essor : on en comptait en effet moins de 10 millions en 2000 !
Les Nouveaux Animaux de Compagnie
Les NACs (Nouveaux Animaux de Compagnie) sont également très représentés, et ce n’est pas une
surprise : lapins, rongeurs ou encore reptiles offrent un choix important d’animaux, ayant chacun
leurs caractéristiques propres, des besoins différents et donc il est plus facile de trouver l’animal qui
conviendra à son foyer parmi ceux-ci. Toutes espèces confondues, ils correspondraient à environ 50
% du total des animaux de compagnie en France. Mais c’est au final moins qu’il y a quelques années,
où ils comptabilisaient presque 75% des compagnons. Aujourd’hui, leur nombre diminue au profit
des chats.
Les raisons qui poussent les Français à acheter un animal de compagnie
L’amour des animaux
Si autrefois les animaux de compagnie avaient des fins plus utilitaires (gardiennage pour le chien,
chasser les souris pour les chats), aujourd’hui la tendance s’est véritablement inversée, car c’est
avant tout l’amour des animaux voire d’une espèce en particulier qui pousse les Français à prendre
un compagnon. La passion et même l’idéalisation du quotidien avec un chien ou un chat, mais aussi
leur participation au bien-être de la vie de famille de par leur côté apaisant ou médiateur, constitue
l’une des raisons principales à l’adoption.
Un foyer avec des enfants
Dans de nombreux cas, on démontre les avantages de partager sa vie avec un animal de compagnie.
Très souvent appréciés des enfants, ils ont à la fois un rôle de compagnon, mais aussi dans
l’éducation, en facilitant certains apprentissages comme le respect des autres, les tâches qu’il est
d’usage d’assimiler lorsqu’on vit avec un animal ou la responsabilisation par exemple.
Se sentir moins seul
Si on les nomme «animaux de compagnie» ce n’est pas pour rien : en effet, parmi les raisons qui
poussent les Français à acheter un compagnon, c’est aussi pour être moins seul. Quel qu’il soit, chien,
chat, furet ou encore serpent, ils apportent au foyer un côté chaleureux, particulièrement apprécié
chez les personnes seules. Le sport et les activités à pratiquer avec son animal sont également très
prisés (notamment pour les chiens, où la démocratisation des activités canines comme le cani-trail
ou l’agility se fait sentir).
La place de l’animal dans les foyers
Les mentalités ont beaucoup évolué ces dernières années et les notions de droit et de bien-être
animal sont rentrées à la fois dans les mœurs et dans les questionnements des Français.
Aussi, les propriétaires d’animaux y sont bien évidemment plus sensibles et globalement
s’intéressent davantage à leur cause et au bien-être de leur propre animal. Bien plus qu’un animal
d’ailleurs pour les deux tiers des possesseurs, leur compagnon est un membre à part entière de la
famille dont il faut prendre soin.
Du reste, le budget consacré aux frais vétérinaires aurait doublé au cours des 25 dernières années,
faisant part belle aux assurances pour les animaux de compagnie, qui ont le vent en poupe.
Le choix de l’alimentation, pour proposer à chaque individu une nourriture adaptée, est lui aussi
réfléchi, et par conséquent il existe de nombreuses marques qui offrent une gamme très étendue
afin de répondre aux exigences des propriétaires avec l’impact financier que cela peut engendrer.
En moyenne, le budget d’entretien d’un animal est de 442 € par an.
Des abandons eux aussi plus nombreux
Les Français possèdent beaucoup d’animaux, mais malheureusement, le revers de la médaille est
aussi un taux d’abandon important, avec des nombres record allant jusqu’à plus de 100.000 individus
délaissés par an. L’une des causes (mais non la seule) est attribuée au cours des dernières années à
l’effet du Covid, où des achats non réfléchis d’animaux ont pu être faits, et qui, au sortir de la crise,
n’ont pu être assumés totalement. Toutes les espèces sont néanmoins concernées y compris les
NACs.
Bien que des mesures gouvernementales aient été mises en place, elles ne sont pas appliquées et le
nombre d’abandons reste trop élevé.
De multiples associations ont par conséquent vu le jour, afin de récupérer les bêtes abandonnées et
des acteurs importants de la cause animale recommandent vivement à la fois la stérilisation des
animaux, pour éviter d’accentuer ce processus, mais aussi l’interdiction de la vente dans les
animaleries, qui sera effective dès 2024. La sensibilisation du public et des propriétaires reste de
mise, la vente d’un animal aujourd’hui étant davantage règlementée, notamment en fournissant un
« certificat d’engagement et de connaissances des besoins spécifiques à l’espèce ». Le vendeur, qui
ne peut être que professionnel, se doit d’informer et de s’assurer que le futur acquéreur comprend
les obligations et contraintes de l’acquisition d’un animal.
L’accueil d’un animal de compagnie doit donc être un acte mûrement réfléchi, prenant en compte les
exigences liées aux besoins de l’animal que l’on souhaite acquérir, l’impact financier des soins au
quotidien et l’investissement personnel que l’adoption représente, afin de s’assurer du bien-être de
son futur compagnon et de limiter au maximum le risque d’abandon.
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